SOMMAIRE

Zahra KAZEMI,
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Rappel des faits :

La journaliste irano-canadienne, Zahra KazemiLa journaliste irano-canadienne, Zahra Kazemi, 54 ans, qui a été admise le 26 juin 2003 à l'hôpital pour une "attaque cérébrale" selon les autorités, est morte vendredi 10 juillet 2003. D'après les médecins qui l'ont soignée à l'hôpital, elle souffrait d'un " traumatisme crânien". Pour ses proches, elle avait de "graves blessures à la tête. Après avoir été battue, elle est tombée dans le coma." Photographe indépendante, elle avait été interpellée le 23 juin 2003 alors qu'elle photographiait la prison d'Evine dans le nord de Téhéran où sont détenus les opposants au régime alors qu'il est interdit de prendre des photos. 3 journalistes ont été arrêtés samedi. 21 autres sont détenus dans les prisons iraniennes. Le président Khatami a demandé l'ouverture d'une enquête. Pour la Commission islamique des droits de l'Homme (CIDH), organisme semi-indépendant, "toute action concernant l'arrestation (de Zahra Kazemi) a été décidée par le procureur général et révolutionnaire de Téhéran. C'est naturellement lui qui doit s'expliquer sur cette affaire." Saïd Mortazavi, nommé récemment au poste de procureur général, a fait procéder à la fermeture de la plupart des journaux réformateurs et condamné plusieurs journalistes à de lourdes peines de prison. (Source Fil-info-France)

ANNEE 2006 :


La journaliste irano-canadienne, Zahra KazemiSamedi 24 juin 2006 : IRAN : Stephan Hashemi, le fils de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi (photo) morte le 10 juillet 2003 d'une hémorragie cérébrale, lors de sa détention, après son arrestation pour avoir pris des photos d'une manifestation d'étudiants devant la prison d'Evine à Téhéran, a appelé jeudi 22 juin 2006 le Canada à demander à la Suisse l'arrestation du procureur de Téhéran, Saïd Mortazavi, actuellement à Genève. Mercredi 21 juin 2006, le Canada s'était déclaré "outré" par la présence dans la délégation iranienne au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève du procureur Mortazavi, mis en cause dans la mort de Zahra Kazemi. Le chef de la diplomatie canadienne Peter MacKay avait souligné que des enquêtes iraniennes "ont établi que le procureur Mortazavi avait ordonné l'arrestation et la détention illégales de la journaliste canadienne, ce qui a mené à sa torture et à sa mort". (Source Fil-info-France)

ANNEE 2005 :

La journaliste irano-canadienne, Zahra KazemiVendredi 18 novembre 2005 : Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, un membre de ses services secrets, aurait été acquitté une nouvelle fois du meurtre de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, journaliste morte d'un hémorragie cérébrale consécutive à des coups pendant sa détention le 10 juillet 2003 après son arrestation alors qu'elle photographiait une manifestation des familles de détenus politiques devant la prison d'Evine. La cour a également statué que la mort de Mme Kazemi n'était pas préméditée. Reza Aghdam Ahmadi avait déjà été acquitté une première fois le 24 juillet 2005. Rappelons que le Canada a présenté à nouveau, c'est-à-dire pour la troisième année consécutive, mardi 8 novembre 2005, une résolution devant l'Assemblée générale des Nations-Unies pressant l'Iran de respecter les droits de la personne et des minorités. Le ministre canadien des Affaires étrangères Pierre Pettigrew déclarant : "L'absence de progrès, combinée à l'inertie du gouvernement iranien en regard du respect des droits de la personne ont mené au cours de la dernière année à un déclin" des libertés individuelles dans la République islamique". La résolution, coparrainée par 38 autres pays, "fait état des préoccupations suscitées par les violations des droits de la personne en Iran, et demande instamment au gouvernement de ce pays de respecter ses obligations internationales". Plus de détails : L'affaire Zahra Kazemi (Source Fil-info-France)

Mercredi 18 mai 2005 : La première audience de la Cour d'appel de Téhéran, chargé de juger à nouveau Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, le meurtrier présumé de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, n'a duré qu'une heure et s'est déroulé en l'absence de l'accusé, un agent du Service des Renseignements, et des journalistes. Le tribunal a aussi refusé d'entendre les avocats de la famille qui contestent la légitimité du tribunal. Si le juge confirme la décision du tribunal de première instance, l'affaire sera close. En juillet 2004, Mohammad Reza Aghdam Ahmadi avait été acquitté du meurtre de Zahra Kazemi, en 2003, après son arrestation pour avoir pris des photos lors d'une manifestation d'étudiants devant la prison d'Evine à Téhéran (Source Fil-info-France)

Samedi 2 avril 2005 :
Le Docteur Shahram Aazam, qui a obtenu récemment le statut de réfugié au Canada, a affirmé lors d'une interview aux quotidiens canadiens "La Presse" et "Globe and Mail" que la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, 54 ans, morte d'une hémorragie cérébrale après une chute accidentelle lors de sa détention, en juillet 2003 selon les autorités iraniennes, a été torturée et violée pendant sa détention. Ce dernier a indiqué l'avoir examinée dans un hôpital de Téhéran avant sa mort en juillet 2003, ajoutant qu'il avait été le "premier médecin à ausculter Zahra Kazemi après son transport fin juin 2003 dans un hôpital de Téhéran, 4 jours après son arrestation et sa détention pour avoir pris des photos d'une manifestation devant la prison d'Evine dans le nord de Téhéran où sont détenus les opposants au régime alors qu'il est interdit de prendre des photos. Il a précisé que "l'ensemble de son corps portait d'étranges marques de violence. Tout ce que j'ai vu montrait que c'était de la torture organisée et non pas une blessure qui a causé son décès", faisant état "d'ongles arrachés, de doigts cassés, de pieds tuméfiés, d'une jambe lacérée et de signes de viol brutal". Zahra Kazemi est décédée d'une hémorragie cérébrale en juillet 2003. Les autorités iraniennes ont, par la suite, reconnus que "des coups reçus au cours de sa détention avaient été la cause du décès" de la journaliste. Un un an plus tard, un tribunal de Téhéran avait acquitté l'agent des renseignements, Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, mis en cause, pour "insuffisance de preuves". (Source Fil-info-France)

Samedi 12 février 2005 : Seyyed Mohammad Hossein Adeli, ambassadeur de la République islamique d'Iran en Grande-Bretagne, a reconnu, le 8 février 2005, lors d'une intervention à l'université d'Oxford, la responsabilité de son pays dans la mort de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, décédée lors de sa détention en Iran, en juillet 2003. Elle avait été interpellée le 23 juin 2003, alors qu'elle photographiait des familles de détenus devant la prison d'Evine. Zahra Kazemi est décédée le 10 juillet suivant. En juillet 2004, la justice iranienne avait fermé le dossier de la mort de la photographe en acquittant un agent des services de renseignements, qui avait interrogé la journaliste pendant sa détention, "faute de preuves". (Source Fil-info-France)

 

ANNEE 2004

14 juin 2004 : La justice a refusé que l'avocate iranienne et prix Nobel de la paix 2004, Shirin Ebadi, représente la famille de Zahra Kazemi au procès du meurtrier présumé de la journaliste irano-canadienne décédée le 24 juillet 2003 d'une hémorragie cérébrale suite à un coup violent sur le crâne pendant son interrogatoire le 10 juillet 2003. Un agent des renseignements iraniens est accusé du meurtre. Et beaucoup, dont de nombreux conservateurs, d'affirmer qu'il n'est qu'un "bouc émissaire". La prochaine audience du tribunal doit se tenir à la mi-juillet. (Source Fil-info-France)

19 juillet 2004 : Le tribunal chargé de juger le meurtrier présumé de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi morte le 10 juillet 2003 d'une hémorragie cérébrale, lors de sa détention, après son arrestation pour avoir pris des photos d'une manifestation d'étudiants devant la prison d'Evine à Téhéran, a clos brutalement dimanche le dossier. Shirin Ebadi, Prix Nobel de la Paix 2003, qui dirige le collectif représentant la mère de Zahra Kazemi, a expliqué que son équipe avait refusé de signer l'acte d'accusation et quitté la salle en signe de protestation. Seule une personne a été reconnue coupable par la justice iranienne d'avoir tué la journaliste : l'agent des renseignements Mohammad Reza Aghdam Ahmadi. Il s'est déclaré innocent samedi. Le collectif d'avocats de Zahra Kazemi accuse Mohammad Bakhshi, un responsable de la justice travaillant à la prison d'Evine d'avoir frappé mortellement Zahra Kazemi. Le Parquet a rejeté cette thèse. Le président du tribunal a également refusé d'appeler à la barre les témoins demandés par l'équipe de Mme Ebadi, notamment les ministres des Renseignements et de la Culture, le procureur général de Téhéran, Saïd Mortazavi, le directeur de la prison d'Evine et de l'hôpital où Zahra Kazemi a été admise ainsi qu'une dizaine de personnes travaillant à la prison d'Evine. Le ministre canadien des Affaires étrangères Bill Graham a rappelé son ambassadeur en Iran, Philip MacKinnon parlant de "déni flagrant de justice". La justice a empêché l'ambassadeur canadien Philip Mackinnon, celui des Pays-Bas, Hein de Vries, représentant l'Union européenne, des diplomates français et britanniques, et une vingtaine de journalistes étrangers d'assister à l'audience du procès qui avait repris samedi après 9 mois d'interruption. Voir notre édition du 14 juillet 2003 ; Le dossier de Radio Canada sur Zahra Kazemi.

(Source Fil-info-France)

Lundi 26 juillet 2004 :
L'agent des renseignements Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, meurtrier présumé de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi morte le 10 juillet 2003 d'une hémorragie cérébrale, lors de sa détention, après son arrestation pour avoir pris des photos d'une manifestation d'étudiants devant la prison d'Evine à Téhéran, a été acquitté pour "insuffisance de preuves". Les avocats de la famille de Zahra Kazemi ont fait appel de cette décision et demandé l'ouverture d'une nouvelle enquête. Voir notre édition du 19 juillet 2004. (Source Fil-info-France)

Mercredi 28 juillet 2004 : Le Rapporteur spécial sur le droit à la liberté d'opinion et d'expression, Ambeyi Ligabo, le Rapporteur spécial sur l'indépendance des juges et des avocats, Leandro Despouy, et le Rapporteur spécial sur la question de la torture, Theo van Boven, ont exprimé "leur profonde préoccupation face aux interrogations suscitées par l'acquittement, le 24 juillet 2004, après un procès de 2 jours, de l'agent de renseignement iranien poursuivi pour le meurtre présumé de la journaliste (irano-canadienne) Zahra Kazemi", a indiqué le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), dans un communiqué paru mardi. (Source Fil-info-France)

Mardi 30 novembre 2004 :
Le ministère des Affaires étrangères a demandé au nouvel ambassadeur du Canada à Téhéran, Gordon Venner, de ne pas entreprendre de démarches pour élucider le décès en détention de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi. Selon le porte-parole du ministère, il s'agit d'une affaire interne à la République islamique. Le ministère canadien des Affaires étrangères a annoncé mardi l'envoi d'un nouvel ambassadeur en Iran, 4 mois après le rappel de son prédécesseur pour protester contre le classement sans suite de cette affaire par la justice iranienne. (Source Fil-info-France)


ANNEE 2003 :

(Source Fil-info-France)

IRAN : 14 juillet 2003 : La journaliste irano-canadienne, Zahra Kazemi, 54 ans, qui a été admise le 26 juin 2003 à l'hôpital pour une "attaque cérébrale" selon les autorités, est morte vendredi 11 juillet 2003. D'après les médecins qui l'ont soignée à l'hôpital, elle souffrait d'un " traumatisme crânien". Pour ses proches, elle avait de "graves blessures à la tête. Après avoir été battue, elle est tombée dans le coma." Photographe indépendante, elle avait été interpellée le 23 juin 2003 alors qu'elle photographiait la prison d'Evine dans le nord de Téhéran où sont détenus les opposants au régime alors qu'il est interdit de prendre des photos. 3 journalistes ont été arrêtés samedi. 21 autres sont détenus dans les prisons iraniennes. Le président Khatami a demandé l'ouverture d'une enquête. Pour la Commission islamique des droits de l'Homme (CIDH), organisme semi-indépendant, "toute action concernant l'arrestation (de Zahra Kazemi) a été décidée par le procureur général et révolutionnaire de Téhéran. C'est naturellement lui qui doit s'expliquer sur cette affaire." Saïd Mortazavi, nommé récemment au poste de procureur général, a fait procéder à la fermeture de la plupart des journaux réformateurs et condamné plusieurs journalistes à de lourdes peines de prison.

16 juillet 2003 : La Commission d'enquête mise en place par le président Khatami a reçu les conclusions du rapport d'autopsie de la journaliste irano-canadienne, Zahra Kazemi, décédée vendredi dans des circonstances douteuses (voir notre édition du 14 juillet). Elle a ordonné que le corps ne soit pas inhumé avant la fin de l'enquête. Aucune information n'a été divulguée sur les causes de la mort de la journaliste.

17 juillet 2003 :
Les autorités ont reconnu que la journaliste irano-canadienne, Zahra Kazemi, est morte d'une hémorragie cérébrale après avoir été battue pendant son interrogatoire. L'ambassade d'Iran en France a assuré mercredi que contrairement à ce qu'affirmaient l'ambassadeur du Canada et l'organisation Reporters sans Frontières, le corps de Mme Kazemi n'a pas été inhumé pour les besoins de l'enquête et malgré les voeux de sa mère qui réside en Iran.
Samedi 24 juillet 2003 : Téhéran a annoncé mercredi l'inhumation à Chiraz de la journaliste Zahra Kazemi alors que le Canada faisait pression sur Téhéran pour le rapatriement du corps de la journaliste suite aux voeux de la famille estimant que la mère de Zahra Kazemi, qui réside en Iran, a subi des pressions. Le Canada a rappelé son ambassadeur et n'a pas exclu des sanctions à l'encontre de Téhéran.

31 juillet 2003 : Le vice-président Mohammed Ali Abtahi a admis mercredi que la mort de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, décédée le 24 juillet, après un choc violent à la tête, était un "meurtre". C'est la première fois qu'un haut responsable ne reconnaît pas publiquement la thèse de "la mort accidentelle" de Mme Kazemi.

26 août 2003 : 2 membres des services de renseignements qui ont interrogé la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, morte d'une hémorragie cérébrale suite à un coup violent sur le crâne pendant son interrogatoire le 10 juillet dernier, placés en détention, vont être inculpés de "meurtre quasi intentionnel" par le Parquet de Téhéran.



Plus de liens :

Le site officiel de Zahra Kazemi

Un an après la mort de Zahra Kazemi, Reporters sans frontières redoute le triomphe de l'impunité - 7 juillet 2004

Hommage à Zahra Kazemi par Radio Canada International

 
 
 
 


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