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La Turquie
dans l'Europe de
Alexandre Del Valle
- Qui a peur
de l'islam ! La démocratie est-elle soluble dans
l'islam ? de Guy
Millière
- La Turquie
aujourd'hui : Un pays européen ? de Olivier
Roy, Collectif
- La Turquie
moderne et l'Islam de Thierry
Zarcone
- Histoire de
la Turquie contemporaine de Hamit Bozarslan
- ARCHIVES TURQUIE JANVIER
2010
Samedi 9 janvier 2010 : Le ministre
allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, en visite
à Ankara, a indiqué jeudi 7 janvier 2010 que
"l'Allemagne n'empêchera pas l'adhésion de
la Turquie à l'Union Européenne", mais
elle "insistera sur la mise en réalisation
de réformes". Guido Westerwelle a appelé
la Turquie à régler le problème chypriote,
ainsi qu'à accomplir ses engagements en matière
de respect des libertés religieuses, des droits
de l'homme et de la liberté des médias. Blogger,
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Fil-info-France ?
Mardi 12 janvier 2010 : En visite
de 3 jours en Turquie, le premier ministre
libanais, Saad Hariri, et le
premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ont
qualifié lundi 11 janvier 2010 les violations de
l'espace aérien libanais par l'aviation
israélienne et les raids israéliens contre la
Bande de Gaza de "terrorisme". Saad
Hariri a déclaré lors de la conférence de
presse conjointe : "Nous devons résister
côte à côte aux plans de l'ennemi. Nous devons
stopper Israël". Le premier ministre turc a
indiqué que la Turquie "ne restera jamais
silencieuse" face aux violations par
l'aviation israélienne de l'espace aérien
libanais, une action "inacceptable" et
"menaçant la sécurité globale". Il a
également dénoncé les raids aériens
israéliens contre la Bande de Gaza menés
dimanche 10 janvier 2009, se demandant "si
le gouvernement israélien est en faveur de la
paix ou pas ?". Il a ajouté : "Israël
a plus de 100 fois dérogé aux résolutions de
l'ONU" soulignant que les Israéliens
"disposent de capacités militaires
disproportionnées et ils s'en servent (...).
Nous ne pouvons approuver une telle
attitude", accusant l'Etat hébreu de ne pas
respecter les résolutions de l'ONU à cet
égard. Israël a immédiatement réagi à ces
déclarations par la voix de son ministère des
Affaires étrangères : "Israël veille à
respecter la Turquie et cherche la poursuite de
bonnes relations entre les deux pays, mais nous
attendons la réciproque". Le ministère
israélien a qualifié de "volée de bois
vert sans retenue, qui nuit aux relations
bilatérales" et a ajouté : "L'Etat
d'Israël a le droit le plus entier de protéger
ses ressortissants des missiles et de la terreur
du Hamas et du Hezbollah, et les Turcs sont les
moins bien placés pour donner des leçons de
morale à l'Etat d'Israël et à l'armée
israélienne". Concernant le programme
nucléaire iranien, Recep Tayyip Erdogan a fait
remarquer que son pays s'opposait à la
"course aux armements nucléaires",
mais soutenait le droit de Téhéran d'utiliser
l'énergie atomique à des fins pacifiques. Le
premier ministre turc a estimé qu' "Israël
participe à cette course, mais personne ne le
lui reproche" et a appelé le Conseil de
sécurité de l'ONU à exercer sur l'Etat hébreu
des pressions analogues à celles qu'il exerce
sur l'Iran dans le domaine nucléaire. Blogger,
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Fil-info-France ?
Jeudi 14 janvier 2010 :
TURQUIE/ISRAEL : Crise diplomatique aiguë
entre la Turquie et Israël après la diffusion
par la chaîne de télévision publique turque, TRT1, d'une
série hebdomadaire intitulée
"Ayrilik" ("Séparation")
dans laquelle on voit notamment un soldat
israélien tirer délibérément sur une fillette
palestinienne qui s'écroule morte en souriant.
Le ministre israélien des Affaires étrangères,
Avigdor Lieberman, chef du
parti ultra-nationaliste d'extrême droite Israel
Beiteinu (Yisrael Beiteinu Israel notre maison), en visite
à Chypre, avait déclaré lors d'une conférence
de presse à l'issue d'une rencontre avec son
homologue chypriote Markos Kyprianou et
Commissaire européen à la Santé, que la
Turquie "devait traiter Israël avec respect
et dignité" ajoutant "ne pas vouloir
d'une confrontation ou une dispute" avec la
Turquie. La situation s'était aggravée lorsque
l'ambassadeur de Turquie en Israël, Oguz
Celikkol, avait été convoqué le lundi 11
janvier 2009 à Tel Aviv par le vice ministre des
Affaires étrangères, Danny Ayalon, en
refusant de lui serrer la main, le contraignant
à attendre longuement dans un couloir puis à
s'asseoir plus bas que son interlocuteur, pour
protester contre un téléfilm turc jugé
"antisémite et anti-israélien". Au
début de la réunion avec l'ambassadeur turc,
Danny Ayalon avait demandé aux photographes de
remarquer que ses assistants et lui-même
étaient assis sur des chaises plus hautes que
celle de l'ambassadeur turc. Le président turc, Abdullah Gül, avait
accordé un délai jusqu'à mercredi 13 janvier
2010 au soir pour qu'Israël "rectifie son
erreur" et "présente des
excuses". Sinon la Turquie rapatriera dès
demain (NDLR. Jeudi 14 janvier 2010) son
ambassadeur en Israël. Les
relations entre Israël et la Turquie, principal
allié d'Israël dans la région depuis la
signature par les 2 pays d'un accord de
coopération militaire en 1996, se sont
dégradées après l'offensive militaire
israélienne "Plomb durci" sur la Bande
de Gaza. Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui
assistait jeudi 29 janvier 2009 à la 39e
édition du Forum
économique mondial de Davos, avait
quitté un débat public portant sur la Bande de
Gaza, alors que le président israélien, Shimon Peres,
défendait l'offensive israélienne sur la Bande
de Gaza. Lire l'édition de Fil-info-France
du 30 janvier 2009. La
Turquie a interdit à Israël de participer à
l'exercice de la force aérienne de l'OTAN en
octobre 2009 (Lire l'édition de Fil-info-France
du 12 octobre 2009) et a
ensuite refusé de censurer une fiction
télévisée qui montrait des Israéliens tuant
des Palestiniens. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Vendredi 15 janvier 2010 : Le ministre
des Affaires étrangères, Ahmad Davutoglu, a
indiqué mercredi 14 janvier 2010 que "la
lettre d'excuse que la Turquie avait reçu
d'Israël était satisfaisante" mais que la
Turquie "poursuivrait sa politique
vis-à-vis d'Israël jusqu'à ce que celui-ci
adopte une politique pacifique". Le ministre
turc a souligné que "la Turquie aspire à
voir instaurer la paix dans la région et
n'accepte pas que la tension y persiste". Lire l'édition de Fil-info-France
du 14 janvier 2010 (Turquie/Israël) Blogger,
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Samedi 16 janvier 2010 : Alors que
le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, doit
effectuer dimanche 17 janvier 2010 une visite de
travail en Turquie, pour tenter de renouer les
relations entre les 2 pays détériorées après
que l'ambassadeur de Turquie en Israël, Oguz
Celikkol, ait été convoqué le lundi 11 janvier
2009 à Tel Aviv par le vice ministre des
Affaires étrangères, Danny Ayalon, en
refusant de lui serrer la main, le contraignant
à attendre longuement dans un couloir puis à
s'asseoir plus bas que son interlocuteur, pour
protester contre un téléfilm turc jugé
"antisémite et anti-israélien" (lire l'édition de Fil-info-France
du 14 janvier 2010 et du 12 octobre 2009),
plusieurs centaines de personnes ont manifesté
vendredi 15 janvier 2010 à Istanbul devant le
ministère de la Justice pour exiger qu'Ehud
Barak soit arrêté dès son arrivée sur le sol
turc pour crimes de guerre lors de l'agression
israélienne contre la Bande de Gaza du 27
décembre 2008 au 19 janvier 2009, qui a fait
plus de 1 400 morts parmi les Palestiniens pour
la plupart des civils. Ils ont demandé au
gouvernement turc de rompre toutes ses relations
avec Israël. Blogger,
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Fil-info-France ?
Lundi 18 janvier 2010 : Le ministre
israélien de la Défense, et vice-premier
ministre, Ehud Barak, a
effectué dimanche 17 janvier 2010 en visite de
travail en Turquie pour tenter de renouer les
relations entre les 2 pays détériorées après
que l'ambassadeur de Turquie en Israël, Oguz
Celikkol, ait été convoqué le lundi 11 janvier
2009 à Tel Aviv par le vice ministre des
Affaires étrangères, Danny Ayalon, en
refusant de lui serrer la main, le contraignant
à attendre longuement dans un couloir puis à
s'asseoir plus bas que son interlocuteur, pour
protester contre un téléfilm turc jugé
"antisémite et anti-israélien" (lire l'édition de Fil-info-France
du 14 janvier 2010 et du 12 octobre 2009). Il a eu
des entretiens avec son homologue turc, Vecdi
Gönül, et a annoncé la poursuite de la
coopération militaire entre les 2 pays. Ehud
Barack a déclaré à l'issue de sa rencontre :
"Je termine cette courte visite avec plus de
confiance dans le fait que certains hauts et bas
dans nos relations pourraient et devraient être
corrigés". Ehud Barak a également
rencontré pendant 3 heures et demie le ministre
turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu,
mais n'a été reçu ni par le premier ministre
Recep Tayyip Erdogan, ni par le président
Abdullah Gül. Blogger,
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Fil-info-France ?
Mardi 26 janvier 2010 : Le
président afghan Hamid Karzaï et le président
pakistanais Asif Ali Zardari ont rencontré lundi
25 janvier 2010 le président turc Abdullah Gül
pour un sommet tripartite visant à discuter des
moyens à mettre en place pour renforcer leur
coopération dans la lutte contre le terrorisme
afin de "garantir la paix et consolider la
sécurité et la stabilité dans la
région". Hamid Karzaï a demandé à ce que
les Talibans soient retirés de la liste des
sanctions de l'ONU, déclarant : "Les
talibans qui ne font pas partie dAl-Qaïda
ou dautres réseaux terroristes sont les
bienvenus sils rentrent dans leur pays,
déposent les armes et refont leur vie sous la
constitution de lAfghanistan". Le
premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a
reçu dimanche 24 janvier 2010 Hamid Karzaï et
les 2 hommes se sont entendus sur la formation
par la Turquie des policiers et soldats afghans. Blogger,
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Fil-info-France ?
Mercredi 27 janvier 2010 : Lors d'une
conférence de presse donnée mardi 26 janvier
2010 à l'issue du sommet tripartite, les
présidents afghan Hamid Karzaï, turc Abdullah Gül et
pakistanais Asif Ali Zardari, le
président Hamid Karzaï ont indiqué qu'ils
apportaient leur soutien au processus de
réconciliation et de réintégration en
Afghanistan des Talibans. Le président afghan
Hamid Karzaï doit annoncer jeudi 28 janvier 2010
ce programme de "réinsertion" des
talibans dont le coût est estimé "entre
500 millions et un milliard de dollars",
lors de la Conférence sur l'Afghanistan qui
s'ouvre à Londres au Royaume-Uni en présence
des ministres des Affaires étrangères d'une
cinquantaine de pays. Blogger,
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