SOMMAIRE

Chili,
Amérique, sud,archives, 2005, dictature, militaire, augusto, pinochet, chili, juge, juan, guzman, operation, condor, programme, elimination, opposants, politiques, parti, communiste, chilien, augusto, pinochet, dina, direccion, inteligencia, nacional, levee, immunite, manuel, contreras, disparition, miguel, angel, sandoval, membre, extreme-gauche, cepal, 39 millions, analphabetes, amerique, latine, caraibes, affaire, comptes, bancaires, banque, riggs, corruption, detournement, fonds




2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012


LES ARCHIVES DU CHILI ANNEE 2005


Mercredi 5 janvier 2005 : La Cour suprême a donné son feu vert mardi à la poursuite d'une instruction judiciaire contre l'ex-dictateur, Augusto Pinochet (89 ans), confirmant ainsi son inculpation et son assignation à résidence prononcées par le juge Juan Guzman, pour son implication dans 9 enlèvements et un homicide pendant la période où il était au pouvoir. Sur les 5 juges de la haute instance, 3 ont voté pour, et 2 contre.
 
Jeudi 6 janvier 2005 : L'ex-dictateur, le général Augusto Pinochet, a été placé mercredi en état d'arrestation et assigné à résidence dans sa villa côtière de Los Boldos sur ordre du juge Juan Guzman Tapia pour son rôle dans l'Opération Condor", programme d'élimination de tous les opposants politiques dans les années 70 et 80, dont les corps n'ont jamais été retrouvés, et pour l'homicide d'une de ces personnes. Selon un rapport officiel publié par le gouvernement qui avait succédé au régime Pinochet en 1990, quelque 3 190 personnes ont été tuées pour des motifs politiques au cours de la dictature militaire. Plusieurs milliers d'autres opposants ont été arrêtés, torturés ou contraints à l'exil. Plus de détails : Derrière Pinochet, Nixon

Mercredi 19 janvier 2005 : Le colonel à la retraite German Barriga Munoz, impliqué dans la disparition de 6 dirigeants du Parti communiste chilien en mai 1976 et menacé d'emprisonnement dans le cadre de l'enquête menée par le juge Juan Guzman, s'est suicidé en se jetant du 18e étage d'un immeuble en construction à Las Condes, à l'est de Santiago, la capitale. 3 000 opposants ont été assassinés ou ont disparu sous la dictature militaire du général Augusto Pinochet (1973 - 1990).

Samedi 29 janvier 2005 : L'ancien chef de la police secrète du général Pinochet (DINA Direccion de Inteligencia nacional, Direction des services nationaux de renseignements), Manuel Contreras, a été arrêté à son domicile après 3 heures de négociations, l'arrivée d'un hélicoptère et 9 voitures de police, après avoir refusé de se rendre devant le tribunal qui devait lui signifier sa condamnation à 12 ans de prison pour la disparition de Miguel Angel Sandoval, membre d'un groupe d'extrême-gauche, arrêté en 1975. La Cour suprême du Chili a considéré qu'il s'agissait d'un enlèvement, que le crime se poursuivait et qu'il n'était donc pas frappé par la loi d'amnistie qui pardonne les violations des droits de l'homme commises avant 1978. Manuel Contreras avait déjà purgé 7 ans de prison, entre 1995 et 2002, pour l'assassinat en 1976 à Washington du dissident Orlando Letelier.

Jeudi 3 février 2005 : La Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) et l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) ont publié mercredi un rapport qui révèle que 39 millions d'adultes sont analphabètes en Amérique latine et dans les Caraïbes. Dans 22 pays de la région, le taux d'analphabétisme chez les adultes est supérieur à 10 %. Dans 5 d'entre eux il dépasse 20 %. L'étude estime qu'au total l'Amérique latine a besoin d'investir 150 milliards de dollars pour combler son retard en matière d'éducation et de formation. Le CEPAL et l'UNESCO indiquent également qu'il est nécessaire de généraliser l'éducation pré-primaire. Dans cette tranche d'âge, le taux de scolarisation était de 50 % en 2000 et de 15 à 30 % dans les pays les plus pauvres.

Lundi 7 mars 2005 : Gladys Marin, Secrétaire Général du Parti Communiste Chilien (PCC) depuis 1994 et militante depuis 1958, et un des symboles de la lutte contre la dictature militaire d'Augusto Pinochet (1973-1990), seule femme chef de parti et candidate à la Présidence de la République en juin 1998, est décédée dans la nuit de samedi à dimanche à Santiago à l'âge de 63 ans, victime d'une tumeur cérébrale. Après le coup d'Etat militaire du 11 septembre 1973, Gladys Marin avait pris le chemin de l'exil aux Pays-Bas, puis au Luxembourg avant de s'installer en Russie. Son mari, Jorge Munoz, qui était resté au Chili et avait été arrêté avec plusieurs dirigeants du parti communiste interdit par Augusto Pinochet, est l'un des 1 198 détenus portés disparus sous la dictature. Gladys Marin était rentrée clandestinement au Chili en 1978 pour organiser la résistance. C'est elle qui avait déposé en janvier 1998 la première plainte pour les crimes de "la Caravane de la Mort", une unité militaire qui a exécuté une centaine de prisonniers politiques sans procès, surtout des syndicalistes et dirigeants de gauche.

Vendredi 25 mars 2005 : La Cour suprême a refusé jeudi de lever l'immunité de l'ancien dictateur Augusto Pinochet (89 ans) par 15 voix contre 4, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat, en 1974 à Buenos Aires, du général Carlos Prats, chef de l'armée chilienne sous Salvador Allende, qui s'était opposé au coup d'Etat le 11 septembre 1973, donnant le pouvoir au général Pinochet. Carlos Prats et son épouse Sophia Cuthbert, qui avaient demandé l'asile à l'Argentine, avaient été tués par une bombe qui avait fait exploser leur voiture alors qu'ils rentraient chez eux. L'enquête, en Argentine, avait attribué cet assassinat au service de sécurité d'Augusto Pinochet, la DINA. Selon un rapport officiel du gouvernement civil qui a succédé à Pinochet, 3 190 personnes ont été tuées pour des raisons politiques pendant les 17 années qu'il a passées au pouvoir.

Samedi 2 avril 2005 : La première pierre d'un monument en hommage à 3 communistes assassinés sous la dictature du général Augusto Pinochet a été posée mercredi à Santiago du Chili, la capitale, à l'endroit exact où ils ont été assassinés au cours d'une cérémonie où était attendu le Président Ricardo Lagos. Celui-ci a annulé sa participation à la dernière minute. Selon des sources présidentielles, le Président Lagos a pris cette décision "pour ne pas se montrer aux côtés de Michèle Bachelet, son ancienne ministre de la défense qui brigue l'investiture du parti au pouvoir aux présidentielles".

Lundi 16 mai 2005 :Le général à la retraite Manuel Contreras, 75 ans, ancien chef de la police secrète (DINA Direction national du renseignement) sous la dictature du général Augusto Pinochet (1973 - 1990), a remis un document de 30 pages (format pdf) à la Cour suprême, dans lequel il affirme qu'Augusto Pinochet est le seul responsable de la répression contre l'opposition. Il a également donné les noms de 580 personnes portées disparues qui ont été enterrées clandestinement puis déterrées et jetées à la mer dans la zone de Los Molles, au sud de la ville de Coquimbo, à 400 kilomètres au nord de Santiago. Manuel Contreras a été condamné à 12 ans de prison pour son implication dans la disparition du militant de la gauche Miguel Angel Rodriguez en 1975.

Vendredi 20 mai 2005 : Alors que la Cour d'appel de Santiago commençait jeudi à examiner une demande de levée de l'immunité du général Augusto Pinochet (89 ans) pour fraude fiscale présumée dans le cadre de l'affaire des comptes secrets détenus par le général Pinochet et sa famille aux Etats-Unis et dont l'existence a été révélée en juillet 2004, l'ancien dictateur a été hospitalisé d'urgence à l'hôpital militaire de Santiago, après avoir subi un accident vasculaire. "Son état n'est en rien critique" a annoncé un de ses proches collaborateurs, le général à la retraite Guillermo Garin.

Mercredi 8 juin 2005 : La cour d'appel de Santiago a levé mardi l'immunité de l'ex-dictateur Augusto Pinochet (89 ans) dans une affaire de fraude fiscale où il est accusé de n'avoir pas déclaré des sommes déposées sur des comptes secrets à son nom crédité jusqu'à 8 millions de dollars dans une banque aux Etats-Unis. Augusto Pinochet risque 5 ans de prison.

Samedi 11 juin 2005 : La quatrième chambre de la Cour d'appel de Santiago a mis fin aux poursuites engagées contre l'ex-dictateur Augusto Pinochet pour l'Opération Condor, un programme d'élimination des opposants politiques mis en place par les dictatures sud-américaines dans les années 1970-80 en liaison avec la CIA et sous les auspices de Henry Kissinger, décidées par le juge Juan Guzman, en décembre 2004, pour des assassinats et disparitions d'opposants dans le cadre de cette opération. La Cour a ordonné la levée de l'immunité d'Augusto Pinochet en tant qu'ancien président. Il pourrait donc être poursuivi pour fraude fiscale après la découverte de comptes secrets à son nom aux Etats-Unis portant sur près de 10 millions de dollars.

Mardi 14 juin 2005 : Le nord du pays a été frappé lundi 14 juin 2006 par Un violent séisme de 7,9 degrés sur l'échelle de Richter faisant au moins 11 morts. La secousse a également été ressentie au Pérou et en Bolivie où il n'y a pas eu de victime.

Mercredi 22 juin 2005 : L'ancien dictateur Augusto Pinochet, 89 ans, a été hospitalisé mardi dans un hôpital militaire de la capitale Santiago après un évanouissement, qui selon son fils, aurait duré plus de 30 minutes. Augusto Pinochet est poursuivi dans plusieurs affaires pour violations des droits de l'homme durant sa dictature de 1973 à 1990. La Cour avait ordonné le 11 juin 2005la levée de l'immunité d'Augusto Pinochet en tant qu'ancien président ce qui lui vaudrait d'être poursuivi pour fraude fiscale après la découverte de comptes secrets à son nom aux Etats-Unis portant sur près de 10 millions de dollars. Il avait fait appel de cette décision. Cet appel doit être examiné mercredi. Les opposants au général Pinochet affirment que ses problèmes de santé ont été exagérés par ces proches pour qu'il échappe à la justice.

Mardi 13 septembre 2005 : Lors de la commémoration dimanche du 32ème anniversaire du coup d'Etat qui renversa le président Salvador Allende en 1973 et instaura la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990), des heurts ont opposé, pendant toute la nuit de dimanche à lundi, les manifestants aux forces de l'ordre. Ils ont débuté après un défilé de plusieurs milliers de personnes à la mémoire des 3 000 morts et disparus, victimes de la dictature du Général Augusto Pinochet. 1 manifestant a été tué et une quarantaine d'autres blessés. Plus d'une centaine de personnes a été arrêtée. 500 000 habitations de Santiago se sont retrouvées sans électricité après que les manifestants eurent lancé des chaînes métalliques sur des câbles électrique et provoqué un court circuit.

Jeudi 15 septembre 2005 : La Cour Suprême de Santiago a annoncé la levée, par 10 voix contre 6, de l'immunité d'Augusto Pinochet pour les poursuites liées à "l'Opération Colombo", menée en 1974 par sa police politique (la Dina). Augusto Pinochet, au pouvoir entre 1973 et 1990, est soupçonné par la justice chilienne d'avoir couvert les assassinats de 119 opposants, parmi lesquels des membres du Mouvement de gauche révolutionnaire (MIR). Leurs corps ont été retrouvés en juillet 1975 en Argentine et au Brésil, et la junte au pouvoir les avait alors présentés comme des victimes de règlements de compte entre mouvements de la guérilla.

Samedi 17 septembre 2005 : La Cour suprême a renoncé jeudi à poursuivre le général dictateur Augusto Pinochet pour l'opération Condor, un programme d'élimination des opposants politiques mis en place par les dictatures sud-américaines dans les années 1970-80 en liaison avec la CIA et sous les auspices de Henry Kissinger, en raison de son état de santé mentale. La cour suprême avait levé mercredi l'immunité de l'ancien dictateur pour son rôle dans "l'Opération Colombo", menée en 1974 par sa police politique (la Dina) Voir notre édition du 15 septembre 2005. Le quotidien britannique "The Guardian" a rapporté dans son édition de jeudi que "BAE Systems PLC", plus important groupe de matériel de défense européen, a versé plus d'1,4 millions d'euros à trois sociétés liées à Augusto Pinochet. Selon le journal qui dit avoir enquêté avec le quotidien chilien "La Tercera", ces sociétés sont citées dans des documents des autorités chiliennes, pour une série de versements effectués entre décembre 1997 et juin 2004.

Jeudi 20 octobre 2005 : La Cour Suprême a confirmé mercredi la décision de la cour d'appel de Santiago du Chili de lever l'immunité d'Augusto Pinochet, 89 ans, dans le cadre d'un dossier de fraude fiscale portant sur l'existence de comptes bancaires secrets à l'étranger. Le juge Sergio Munoz, chargée de l'enquête sur les opérations financières réalisées par Augusto Pinochet et sa famille, estime qu'environ 27 millions de dollars ont été dissimulés dans une centaine de comptes en banque ouverts aux Etats-Unis et dans d'autres pays. Un autre magistrat sera chargé de juger Augusto Pinochet et 2 membres de sa famille, son épouse Lucia Hiriart, et l'un de ses fils, Marco Antonio Pinochet, Sergio Munoz ayant en effet été promu à la Cour suprême. C'est la quatrième fois que l'immunité de l'ancien dictateur est levée, la première dans le cadre d'une affaire de corruption.

Lundi 7 novembre 2005 : L'ancien président péruvien Alberto Fujimori, au pouvoir de 1990 à 2002, est arrivé dimanche à Santiago où il veut demeurer avant de retourner au Pérou pour les élections présidentielles d'avril 2006. Dans un communiqué publié dimanche à Lima, Alberto Fujimori affirme qu'il "restera temporairement au Chili avant de retourner au Pérou pour participer aux élections présidentielles du 9 avril 2006". Son voyage au Chili se produit alors que le gouvernement péruvien s'apprêtait à demander à la Cour International de La Haye son extradition du Japon où il est réfugié depuis novembre 2000. Il est poursuivi pour corruption.

Mardi 8 novembre 2005 : L'ancien président péruvien Alberto Fujimori, au pouvoir de 1990 à 2002, arrivé dimanche 6 novembre 2005 à Santiago où il veut demeurer avant de retourner au Pérou pour les élections présidentielles d'avril 2006, a été arrêté dès son atterrissage. Le Pérou avait demandé au Chili de placer l'ancien président en détention préventive en vue d'une extradition. Alberto Fujimori est poursuivi pour corruption et inculpé de 21 chefs d'accusation de corruption ou de violation des droits de l'homme.

Jeudi 10 novembre 2005 : La Cour suprême a refusé mardi la mise en liberté sous caution de l'ex-président péruvien Alberto Fujimori, au pouvoir de 1990 à 2002, placé en état d'arrestation, lundi, au lendemain de son arrivée au Chili le dimanche 6 novembre 2005, en provenance du Japon, où il s'était exilé en 2000 après avoir fui son pays. Il souhaitait regagner le Pérou pour se présenter aux élections présidentielles d'avril 2006. Le Pérou demande son extradition. Alberto Fujimori est poursuivi pour corruption et inculpé de 21 chefs d'accusation de corruption ou de violation des droits de l'homme.

Vendredi 11 novembre 2005 : Selon un rapport d'experts médicaux, ordonné par la Cour suprême après la levée, le 14 septembre 2005, de l'immmunité de l'ex-dictateur, Augusto Pinochet, 90 ans, "ne présente aucun obstacle de nature physique ou mentale pour se défendre des accusations à son encontre dans le cadre de l'opération Colombo, instruite par le juge chilien Victor Montiglio". Les médecins affirment qu'Augusto Pinochet est "lucide, équilibré et faisant preuve d'une mémoire récente et passée très claire". Augusto Pinochet est poursuivi dans le cadre de l'opération Colombo, menée en 1974 par sa police politique (la Dina). Augusto Pinochet, au pouvoir entre 1973 et 1990, est soupçonné par la justice chilienne d'avoir couvert les assassinats de 119 opposants, parmi lesquels des membres du Mouvement de gauche révolutionnaire (MIR). Leurs corps ont été retrouvés en juillet 1975 en Argentine et au Brésil, et la junte au pouvoir les avait alors présentés comme des victimes de règlements de compte entre mouvements de la guérilla. Le quotidien britannique "The Guardian" a rapporté dans son édition de jeudi que "BAE Systems PLC", plus important groupe de matériel de défense européen, a versé plus d'1,4 millions d'euros à trois sociétés liées à Augusto Pinochet. Selon le journal qui dit avoir enquêté avec le quotidien chilien "La Tercera", ces sociétés sont citées dans des documents des autorités chiliennes, pour une série de versements effectués entre décembre 1997 et juin 2004.

Jeudi 17 novembre 2005 : La Cour d'appel de Santiago a rejeté mercredi une requête des avocats de l'ancien président péruvien Alberto Fujimori, au pouvoir de 1990 à 2002, placé en état d'arrestation, lundi 7 novembre 2005, au lendemain de son arrivée au Chili le dimanche 6 novembre 2005, en provenance du Japon, où il s'était exilé en 2000 après avoir fui son pays. Il souhaitait regagner le Pérou pour se présenter aux élections présidentielles d'avril 2006. Le Pérou demande son extradition. Alberto Fujimori est poursuivi pour corruption et inculpé de 21 chefs d'accusation de corruption ou de violation des droits de l'homme. Selon la justice chilienne, Alberto Fujimori pourra être placé en détention pour encore 2 mois avant que le Pérou ne puisse formuler une demande officielle d'extradition.

Vendredi 18 novembre 2005 : Des experts médicaux nommés par la justice dans le cadre de l'opération "Colombo" ont rendu leur rapport médical qui conclu que l'ancien dictateur, Augusto Pinochet, 90 ans, est "physiquement apte à être jugé pour les crimes commis pendant les 17 années de son régime" et estimé que "Pinochet a simulé et essayé de faire paraître ses symptômes plus graves qu'ils ne le sont réellement" lors des précédentes expertises. Ils ont conclu qu'Augusto Pinochet souffrait de démence légère mais que "cet état n'était pas assez grave pour l'empêcher d'être jugé". L'opération "Colombo" a été menée en 1974 par la police politique (la Dina) d'Augusto Pinochet, au pouvoir entre 1973 et 1990. L'ancien dictateur est soupçonné par la justice chilienne d'avoir couvert les assassinats de 119 opposants, parmi lesquels des membres du Mouvement de gauche révolutionnaire (MIR). Leurs corps ont été retrouvés en juillet 1975 en Argentine et au Brésil, et la junte au pouvoir les avait alors présentés comme des victimes de règlements de compte entre mouvements de la guérilla. ** Un puissant séisme d'une magnitude de 6,9 a frappé jeudi le nord du Chili et le sud de la Bolivie. Aucun dégât ni victime n'ont été signalés pour l'heure.

Jeudi 24 novembre 2005 : Le juge Carlos Cerda a ordonné mercredi l'arrestation de l'ex-dictateur Augusto Pinochet et son assignation à résidence et l'a inculpé pour fraude fiscale dans le cadre de l'enquête sur ses comptes bancaires secrets à l'étranger. Augusto Pinochet est accusé d'avoir dissimulé plus de 27 millions de dollars qui ont été retrouvés sur une centaine de comptes bancaires ouverts notamment auprès de la banque Riggs de Washington et dans des paradis fiscaux. Rappelons qu'un rapport d'une commission d'enquête du Sénat américain rendu public le mardi 15 mars 2005 à Washington a révélé que 9 banques américaines, dont Citigroup - plus grande institution financière du pays -, Riggs et Bank of America, dont certaines travaillaient avec le général Pinochet ou ses proches depuis près de 25 ans, ont autorisé l'ancien dictateur Augusto Pinochet (1973-1990) à ouvrir des comptes offshore ou sous de faux noms dissimulant ainsi près de 13 millions de dollars. D'après le rapport de la commission sénatoriale, la "Bank of America" a ouvert 9 comptes à l'une des filles d'Augusto Pinochet, comptes qui ont été "clos l'an dernier" (2004) selon un communiqué. D'autres banques sont citées par le rapport du Sénat : Banco de Chile, Espirito Santo Bank, Ocean Bank et Pina Bank (Floride), Banco Atlantico et Coutts & Co. International, aujourd'hui propriété de la banque espagnole Banco Santander.

Vendredi 25 novembre 2005 : La cour d'appel de Santiago a accordé une remise en liberté provisoire de l'ancien dictateur Augusto Pinochet dans l'affaire portant sur une fraude fiscale en échange du versement d'une caution de plus de 11 000 dollars. Dans le même temps, le juge Victor Montiglio a inculpé Augusto Pinochet pour son implication dans le cadre de l'opération Colombo, l'enlèvement et la disparition de 6 dissidents au cours des premières années de son régime (1973-1990) et l'a assigné à résidence.

Jeudi 8 décembre 2005 : La cour d'appel de Santiago a levé mercredi par 16 voix pour et 6 contre l'immunité du général Augusto Pinochet autorisant des poursuites concernant la disparition de 29 opposants supplémentaires sur un groupe de 119 personnes qui ont disparu lors de la dictature du général Pinochet de 1973 à 1990.
 
Lundi 12 décembre 2005 : 8 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche pour trouver un successeur au Président sortant Ricardo Lagos. Selon les premiers résultats du scrutin annoncés dimanche soir, la candidate de la coalition sortante de centre gauche, la socialiste Michelle Bachelet sortirait vainqueur du scrutin. Ce serait la première fois dans l'histoire du pays qu'une femme accède à ce poste. Ses principaux rivaux sont l'entrepreneur milliardaire Sebastian Pinera, représentant de la droite modérée et Joaquin Lavin, ancien conseiller économique du dictateur Augusto Pinochet. Le vote est obligatoire au Chili une fois que l'électeur est inscrit. S'il ne se rend pas aux urnes, il risque une amende de 30 à 180 dollars.

Mercredi 14 décembre 2005 : La socialiste Michelle Bachelet a remporté le premier tour du scrutin présidentiel de dimanche avec 46 % des voix. Elle sera opposée au second tour qui se tiendra le 15 janvier 2006 à Sebastian Pinera, représentant de la droite modérée.

Mardi 27 décembre 2005 : Un recours déposé par les avocats de l'ancien dictateur Augusto Pinochet (90 ans) inculpé de la disparition de 119 opposants durant la dictature militaire de 1973 à 1990, dite "opération Colombo", menée en 1974 par sa police politique (la Dina), a été rejeté par la Cour Suprême. Les avocats d'Augusto Pinochet tentaient d'obtenir la non inculpation de leur client pour raison de santé. Ce dernier serait, selon eux, inapte, en raison d'une "légère démence" d'assister à son procès. Un rapport médical avait estimé que l'état de santé de l'ancien général avait été "exagéré". Le juge Victor Montiglio avait inculpé, le 25 novembre 2005, Augusto Pinochet pour son implication, dans le cadre de l'opération Colombo, l'enlèvement et la disparition de 6 dissidents au cours des premières années de son régime (1973-1990) et l'a assigné à résidence. Augusto Pinochet, au pouvoir entre 1973 et 1990, est soupçonné par la justice chilienne d'avoir couvert les assassinats de 119 opposants, parmi lesquels des membres du Mouvement de gauche révolutionnaire (MIR). Leurs corps ont été retrouvés en juillet 1975 en Argentine et au Brésil, et la junte au pouvoir les avait alors présentés comme des victimes de règlements de compte entre mouvements de la guérilla. Le 15 septembre 2005, la Cour Suprême de Santiago avait annoncé la levée, par 10 voix contre 6, de l'immunité d'Augusto Pinochet dans le cadre de cette affaire.

Jeudi 29 décembre 2005 : Le Parti communiste a annoncé mercredi apporter son soutien à Michelle Bachelet la candidate socialiste qui sera opposée au second tour de l'élection présidentielle le 15 janvier 2006 au conservateur Sebatien Pinera. ** Pour la première fois, l'ancien dictateur Augusto Pinochet (90 ans) a été fiché. Des fonctionnaires de la police et du registre civil se sont rendus à la résidence de l'ancien dictateur où ils ont relevé ses empreintes digitales et pris des photos de face et de profil. Cette procédure, "normale" va permettre l'ouverture du dossier de "l'opération Colombo" après le rejet, lundi et mardi, par la Cour suprême de 2 recours visant à la remise en liberté d'Augusto Pinochet. Voir notre édition du 27 décembre 2005




Retour Chili

Retour sommaire



 


QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.